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Pauvreté, précarité - Qu'en disent les acteurs en lien avec la population ? Dossier 2016

  • Date de la publication
    13 octobre 2016

Les statistiques publiques sur les questions de pauvreté et de précarité sont encore rares et peu réactives. Pourtant, les acteurs en lien avec les publics concernés par ces situations capitalisent une expertise riche et fine. C’est en partant de ce postulat, qu’un groupe de travail de la MRIE réunissant différentes institutions et associations a imaginé un éclairage sur ces enjeux.

Une réflexion collective engagée en 2013 autour des « indicateurs d’alerte »

Quelques mots sur l’histoire de ce projet. Dans le cadre des « groupes de travail interinstitutionnels » mis en place fin 2013, la MRIE propose une réflexion sur les indicateurs d’alerte. Cette thématique fait tout de suite l’objet d’un vif intérêt. Cet intérêt est partagé non seulement par des observateurs (statisticiens, chargés d’études), confrontés aux limites des indicateurs quantitatifs en vigueur, mais également par des acteurs davantage situés du côté de la décision ou de la mise en place d’actions, interpellés par le manque de visibilité sur les questions de pauvreté, précarité. Si cette confrontation de regards occasionne un nécessaire ajustement du vocabulaire et une ouverture d’esprit sur d’autres points de vue et d’autres réalités de travail, elle est surtout fructueuse parce qu’elle permet un décalage, une autre visibilité sur le sujet. Quant à l’objectif visé par ces rencontres, il est clair dès les deux premières réunions : il s’agit de disposer de nouvelles données pour préciser, voire anticiper les situations de pauvreté, précarité. Mais, à ce moment-là, pas de piste concrète.

La réflexion est alors reprise en 2015, en écho notamment à des relances de certains membres du groupe de travail. Cette fois-ci, il est question d’avancer concrètement ensemble. Autre élément important : le groupe est désormais ouvert à tout partenaire de la MRIE intéressé par le sujet (notamment les associations). De là émerge l’idée d’un questionnaire qualitatif à poser aux acteurs en lien avec la population.

Une approche centrée sur le questionnement des acteurs en lien avec la population 

Cet article propose une première lecture des 401 questionnaires retournés par des professionnels, élus et bénévoles en lien direct et régulier avec des habitants en situation de pauvreté. Avant cette présentation des résultats, l’article reprend, en quelques mots, la genèse de ce travail (cf. encadré ci-dessous) et précise les éléments méthodologiques de cette enquête.

Nous profitons de cette introduction pour remercier toutes les personnes qui ont pris le temps de répondre au questionnaire.  

    Petit détour sur le contenu de la  réflexion engagée par le groupe de travail 

Les premières rencontres ont fait émerger des enseignements partagés par tous, et à partir desquels le choix de l’outil de mesure a pu se faire. Ces enseignements concernent deux domaines : la définition de la notion d’indicateur d’alerte et les différents modes de recueil de ces derniers.

En ce qui concerne le terme d’indicateur d’alerte, ce dernier semble se caractériser par :

  • Sa réactivité : l’indicateur doit être rapidement accessible ;
  • Sa robustesse : il doit être fiable ;
  • Son possible suivi dans le temps : il doit pouvoir faire l’objet de comparaisons dans le temps,
  • Sa territorialisation : il doit pouvoir donner des informations précises à l’échelle locale (et permettre des comparaisons entre territoires) ;
  • Sa visée reste le diagnostic : il s’agit d’un outil d’observation plus que d’un outil d’aide à la décision.

En ce qui concerne la conception de ces indicateurs d’alerte, 5 modes de recueil peuvent être distingués. Ainsi, les indicateurs d’alerte peuvent être extraits, travaillés à partir : 

  • De la sélection et de l’organisation d’indicateurs déjà existants. En somme, il s’agit ici de synthétiser, de trier. Cette première piste peut aboutir à la mise en place de tableaux de bord ;
  • D’un travail réalisé à partir d’indicateurs déjà existants mais encore non utilisés dans notre secteur. Sur ce sujet, quelques pistes avaient été évoquées dont celle de se rapprocher des bailleurs sociaux, des associations ou encore de mieux s’approprier le contenu des analyses de besoins sociaux rédigés par les CCAS ;
  • De la construction de nouveaux indicateurs quantitatifs là où il en manque. Cette orientation fait clairement écho au travail réalisé par la MRIE et l’UDCCAS69 sur le reste pour vivre des habitants ayant formulés une demande d’aide facultative auprès d’un CCAS (cf. p.120) ;
  • De la construction de nouveaux indicateurs qualitatifs basés sur l’expertise des acteurs en contact avec la population vivant des situations de pauvreté, précarité. Les méthodes de recueil peuvent être très diverses sur ce point : entretiens individuels, collectifs, questionnaires, etc. Sur ces méthodes, la MRIE a une pratique reconnue ;
  • De la construction de nouveaux indicateurs qualitatifs basés sur l’expertise des personnes en situation de pauvreté, précarité. Là encore, les méthodes de recueil peuvent être diverses et la MRIE a une pratique reconnue.

 Fort de cette analyse, le groupe a décidé de mener, en tous cas dans un premier temps, une expérience sur un mode de recueil. Celui sur lequel il semble que des avancées soient les plus fructueuses et sur lequel le groupe soit le mieux placé pour avancer est la construction d’indicateurs qualitatifs basés sur l’expertise des acteurs en contact avec la population. Ainsi, le groupe s’est attelé à la rédaction d’une « grille de questionnements » à poser aux acteurs. n

 

Des questions pour mieux connaître, comprendre et agir auprès des personnes confrontées à la pauvreté

Interroger les acteurs en contact avec la population, oui, mais sur quoi exactement et comment ? Cette enquête vise une meilleure appréhension et compréhension des phénomènes et mécanismes de pauvreté, précarité. Donc pour approfondir cette lecture, les premières questions interrogent la connaissance de la pauvreté, précarité avec des questions sur : les principaux motifs/éléments déclencheurs de la pauvreté, les conséquences engendrées par cette situation et le profil des personnes touchées. D’autres questions concernent le rôle d’acteur des répondants et les interrogent alors sur : les difficultés qu’ils rencontrent pour venir en aide à ces personnes et les leviers qu’ils mobilisent pour y faire face. Le questionnaire s’organise autour de 7 parties distinctes qui sont reprises dans la présentation des résultats. Précisons également que dans la formulation des questions, la terminologie « pauvreté, précarité » a été adoptée dans un esprit de prise en compte globale des situations.

 

Un questionnaire en ligne relayé par des réseaux divers…

Intéressons-nous à présent au comment de cette enquête. Il s’agit d’un questionnaire, même si l’appellation semble réductrice compte tenu de l’approche qualitative de ce travail. Il a été administré en ligne à partir du logiciel Solen de la DRDJSCS

[1] Nous remercions Pascal Arros et Myriam Chanet de la DRDJSCS pour leur soutien dans la passation du questionnaire.

… à des professionnels, élus, bénévoles

Qui sont ces fameux experts interrogés ? Le portrait des répondants au questionnaire ciblés par cette enquête est volontairement flou, pour que toute personne pertinente sur le sujet se sente libre d’y répondre, en particulier des acteurs hors champ social qui côtoient le public en situation de pauvreté/précarité. Pour cette raison également, le territoire d’action des acteurs n’a pas été spécifiquement contraint. Cela dit, l’implantation géographique des structures participantes à ce travail en Auvergne-Rhône-Alpes a fortement joué sur cette dimension. Les quelques réponses données (15) par des acteurs hors Auvergne-Rhône-Alpes ont été conservées.

Deux contraintes ont, cependant, été énoncées et scrupuleusement vérifiées. Premièrement, ces acteurs doivent être des professionnels, des élus ou des bénévoles, il ne peut pas s’agir d’habitants concernés par une situation de pauvreté. Cette dimension a pu être vérifiée dans les questions introductives (sur le statut et la structure d’appartenance). Deuxièmement, il est essentiel que ces acteurs soient en lien direct et régulier avec des habitants en situation de pauvreté. Le lien doit être au moins mensuel, il est très souvent quotidien. Pour nous en assurer, une question a toutefois été introduite

[1] Ainsi, tous les questionnaires où il a été coché « moins d’une fois par mois » à la question « dans le cadre de vos missions, vous êtes en relation directe avec des personnes en situation de pauvreté/précarité : » ont été supprimés. 

En ce qui concerne la diffusion du questionnaire, nous avons opté pour une diffusion large. Le lien permettant d’accéder au questionnaire a été intégré dans un mail de cadrage reprenant, en quelques mots, les enjeux de ce travail. Ce mail a été diffusé par les membres du comité de pilotage dans leurs réseaux respectifs. La MRIE l’a envoyé à tous ses contacts (environ 6 000) et ré-adressé à certains groupes de travail spécifiques. En outre, le mail invitait les lecteurs et contributeurs à relayer l’information largement. Ainsi, il n’est pas possible de connaître, avec précisions, la population sollicitée par le questionnaire. Impossible donc de mesurer le taux de réponse. Pour autant, nous avons été surpris par le nombre de retours enregistrés.

En un peu plus d’un mois, près de 600 retours dont 401 exploitables 

Effectivement, le nombre de retours réceptionnés sur un mois ainsi que la qualité des réponses fournies (peu de réponses manquantes, des précisions rédigées, etc.) a été, pour nous, une surprise. Elle l’est d’autant plus quand on mesure le temps de passation d’un questionnaire (minimum ¼ d’heure, plutôt de l’ordre de la demi-heure, voire ¾ d’heure). Ce premier résultat de l’enquête peut être interprété de différentes façons : il peut rendre compte du fait que les acteurs s’interrogent (sur les difficultés des personnes, sur leurs pratiques, etc.), qu’ils ont besoin de réfléchir sur le fond, que la démarche leur parle et/ou qu’ils sont sensibles au fait qu’elle valorise leur expertise. Quoiqu’il en soit ce résultat témoigne de la pertinence de la démarche et de l’outil. 

En tout donc 600 retours, dont 401 exploitables et exploités dans les pages qui suivent. Si un peu moins de 200 questionnaires ont été écartés de l’analyse c’est, pour la plupart, qu’ils n’avaient pas été validés lors de la finalisation (en fin de passation, le répondant était invité à cliquer sur le bouton « validé »).Sans la validation, nous risquions d’intégrer des doublons ou des réponses non conformes (réflexion non finalisée, souhait de ne pas transmettre sa réponse). De plus, une minorité de questionnaires a été exclue car les répondants ne correspondaient pas au public ciblé (en lien direct et régulier avec des personnes en précarité).

Cette première restitution des résultats est volontairement factuelle, elle se veut accessible à tous et rapidement. Une deuxième lecture, plus analytique, sera proposée dans les mois qui viennent. Dans cette seconde publication, l’analyse sera complétée par plusieurs entretiens qualitatifs menés en face à face avec quelques acteurs ciblés. Précisons également que le groupe de travail et la MRIE envisagent de reconduire cette expérience tous les 2 ans. nn

Coordination :

Flora Perrier et Matthieu Zambeau, MRIE

Ont contribué :

Des représentants du CCAS de Bourgoin-Jallieu, CCAS de Grenoble, CCAS de Saint-Priest, Conseil Départemental de l’Isère, Conseil Départemental du Rhône, DRDJSCS, Réseau des Acteurs de l’Hébergement et du Logement dans la Loire (RALH 42), Secours Catholique, Secours Populaire Français en Rhône-Alpes, SOS Familles Emmaüs, 

Document

pdf extrait d2016 - partie 3 - p154-163 -pauvreté, précarité.pdf
Vue

Thématique

Approche conceptuelle / réflexions autour de la pauvreté

Territoire

Région

Analyse produite par

Décideurs / encadrants
Professionnels de terrain

Dossier : Pauvretés, précarités, exclusions

visuel dossier mrie 2016

  • Être pauvre en Auvergne-Rhône-Alpes en 2016
  • Au-delà du logement, habiter quelque part
  • Ressources, accès aux droits : repérer les signaux d'alerte
  • Déplacer l'action sociale, explorer d'autres pratiques professionnelles
  • Protection de l'enfance : revisiter nos pratiques
  • Lire la pauvreté à partir des territoires
  • Que chacun puisse contribuer par son travail : de l'utopie à l'action

 

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